St Vincent - Alexandrie
Maison Saint Vincent, 38, Rue Sidi Abil
Dardaa
Téléphone: 20-3-3927131
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Le 28 janvier 1844, Sœur Grouhel et 6 sœurs arrivent de France à Alexandrie pour la première implantation en Egypte. Les « Sabaa Banat » surnom que la population Egyptienne leur a donné. Les 7 filles ont commencé à tenir un hôpital appartenant aux consulats européens, elles ont fondé par la suite l’école de la « Miséricorde ». La rue de cette maison porte jusqu’à nos jours le nom de rue « Sabaa Banat » ou la rue des sœurs.
En 1860, quelques orphelins coptes ont donné naissance à la Maison de saint Vincent de Paul, annexe à la maison de la « Miséricorde ». Monsieur Bel, supérieur des Lazaristes, les avait recueillis et demanda aux Filles de la charité d’en prendre soin. Un peu plus tard, le Ministre des Finances leur proposa un terrain, rue Sidi-Abou Dardaa où l’œuvre pourra enfin s’installer. Le Vice-Roi, Ismail PACHA, offrit 50000 F (en or) pour la construction. Au cours des ans, l’orphelinat utilisa un fourneau économique pour venir en aide aux nécessiteux du quartier.
En 1961, la petite école de l’orphelinat s’ouvre aux enfants pauvres du quartier qui est en plein essor. En 1969, la fermeture de l’orphelinat de la « Miséricorde » libère des locaux qui sont transformés en classes maternelles et 6 classes primaires. La première bénéficiaire est l’école qui depuis ne cesse de se développer : jardin d’enfants moderne, primaire et ensuite 1er cycle de l’enseignement secondaire.
En 1969, de grands locaux disponibles après la fermeture de la Miséricorde (internat) permettent aux Filles de la charité d’ouvrir le dispensaire « Sabaa Banat » et engage 35 employés et 20 médecins pour le soin des malades pauvres et l’éveil des gens à l’importance de la prévention des maladies. 600 malades passent quotidiennement au dispensaire pour prendre les soins nécessaires à leurs besoins et profiter des examens médicaux et paramédicaux en profitant du matériel et de l’équipement médical mis à leur disposition au dispensaire tout en sachant qu’il est impossible aux pauvres malades d’aller assurer gratuitement la même qualité de soins ailleurs. Le dispensaire est devenu un centre médico-social au service d’une clientèle très fidèle (musulmane et chrétienne) qui apprennent à respecter leurs différences dans la charité et la solidarité.
En 1872, la maison St Antoine devient autonome et vit de l’allocation de l’œuvre de la propagation de la foi. Les Filles de la Charité forment les élèves à la menuiserie, la cordonnerie et au commerce. L’orphelinat et l’école continuent à se développer. Quelques garçons bien suivis par les sœurs sont heureux de suivre une vocation sacerdotale et religieuse.
En 1895, l’ouverture de l’œuvre de saint Antoine a pour but de venir en aide aux orphelins et aux familles pauvres. Le saint patron de la maison devient saint Antoine et il doit venir au secours de ses protégés. L’oratoire de Saint Antoine situé à l’entrée de l’établissement devient un véritable lieu de pèlerinage jusqu’à maintenant aussi bien pour les orthodoxes et les musulmans que pour les catholiques du quartier et même des quartiers encore plus loin.
D’autres services ont interpelé les Filles de la Charité : la paroisse du quartier populaire de Gheit el Eibab, à 31% de chrétiens Coptes ; catéchèse, promotion féminine. Chaque semaine 450 jeunes participent au patronnage dans cette paroisse et chaque soir les jeunes gens se retrouvent au club. Il faut ajouter la visite des familles pauvres et le mouvement de la promotion féminine à l’ouvroir.
En 1981, il fut nécessaire de compléter l’enseignement obligatoire imposé par le ministère de l’éducation, alors les Filles de la charité ouvrirent 3 salles pour les classes complémentaires.
En 1997, un appel urgent du village Kafr el Dawar les interpella : service social comprenant 48 familles, rattrapage scolaire, promotion féminine, soins médicaux.
En 2007, la nouvelle direction de l’école, trouvant le nombre des élèves diminué, et se rendant compte que la langue anglaise était la culture de la plupart des parents, a dû ouvrir une section anglaise pour fonctionner à côté de la section française. Aujourd’hui la section anglaise compte 300 élèves répartis entre les classes maternelles et les 3 classes du petit primaire.
En 2011, plusieurs des études de faisabilité de certains projets de développement pour la Maison (communauté, école, dispensaire) ont été élaborées. Les Filles de la Charité comptent sans doute sur la providence pour les réaliser.
Implantation - Egypte
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- Port Said - Hôpital Général du Gouvernement
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