St Joseph - Moharrem Bey

Maison Saint Joseph, 18, Rue Mnasce
Moharrem Bey
Téléphone: 20-3-3936681
Fax: 20-3-4956510



Les Filles de la Charité arrivèrent à Alexandrie le 28 janvier 1844.

Au début, l'Orphelinat Saint Joseph se trouvait dans la maison de l'Arsenal au « Fort Napoléon ». Rapidement, les sœurs s'aperçoivent que les enfants manquent d'air et d'espace. C'est pourquoi, elles ont décidé d'acheter, le 1er novembre 1885, la maison actuelle, propriété de « Ahmed Mazloum Pacha » située à « Moharam-Bey ».

Comme les familles de « Moharam-Bey » réclamaient une école pour les petites filles, les classes de l'Externat commencèrent en 1892.

Les années passent…. Le quartier de « Moharam-Bey » n'est plus désert, de belles maisons ont été construites, des rues larges bordées d'arbres sillonnent les alentours. L'école vient à point pour accueillir les fillettes des familles établies dans les parages. Le nombre des élèves s'accroît donc chaque année. Entre 1920 et 1940 ce nombre atteindra le millier. C'est une source de revenus pour faire vivre les deux cent cinquante internes.

En 1945, un décret interdit de recueillir et d'élever les enfants abandonnés sur la terre d'Egypte. Le coup atteint nos deux maisons d'Alexandrie et du Caire. Les filles et les garçons reçus jusque là, restent à notre charge, ils ne sont pas atteints par ce décret.

A « Moharam-Bey », s'ouvre alors en 1946, une "section égyptienne" complètement gratuite avec neuf élèves, elle en aura deux cents, peu de temps après… Les garçons sont envoyés à l'école des Frères, lorsqu'ils sont aptes à étudier et les fillettes rejoindront la section égyptienne de l'Externat.

Après la fermeture de l'Internat, l'essor de l'école continuera et celle-ci deviendra l'œuvre principale de la maison avec ses différentes sections : maternelle, primaire, préparatoire, et secondaire.

En 2011-2012, l'école compte 925 élèves (filles seulement) provenant en majorité d'un milieu sociologique simple, 85 professeurs, huit fonctionnaires au secrétariat, 40 personnes pour veiller à l’entretien. Après la classe, des activités parascolaires occupent les jeunes comme: le mouvement du MEJ, la JMV, les Guides… L'éducation que les jeunes reçoivent à Saint Joseph ne néglige aucune dimension de leur être: sport, art, musique, lecture, usage de la nouvelle technologie… se mêlent harmonieusement à la langue arabe, au français, à l'anglais, aux mathématiques, aux matières nationales…

A côté de l'école, un patronage (Ecole du dimanche) est pris en charge par la maison. Il compte à peu près une centaine d'enfants des écoles gouvernementales qui se groupent une fois par semaine pour des cours de catéchèse, une célébration eucharistique, des chants, des jeux…

En 1986, le mouvement « Foi et Lumière » commença à Saint Joseph avec un seul groupe. En 1995, une deuxième communauté a vu le jour mais avec des plus petits. La rencontre a lieu tous les quinze jours : une fois pour les adolescents et une autre fois pour les petits. Une dizaine de personnes handicapées, leurs parents, des frères et sœurs, des amis, un prêtre et une religieuse se retrouvent pour un temps de prière, de partage, à partir du carnet de route de Jean Vannier, la rencontre se termine par un goûter et par un temps de fête. En été, un camp est organisé pour ces jeunes handicapés.

A la demande des parents des personnes handicapées mentales de « Foi et Lumière », un centre de rééducation pour adolescents (garçons et filles) s’est ouvert à Saint Joseph le 19 octobre 1996: c’est le centre « Vive le soleil ». Ce centre de rééducation permet à ces grands adolescents de travailler suivant les compétences acquises. Plusieurs ateliers s’y trouvent: fabrication de bougies, recettes de cuisine, travail sur bois, mosaïque, tapisserie, triage de chutes de guirlandes…

Aujourd’hui, le centre compte à peu près trente cinq jeunes. Ceux-ci viennent pendant l’année scolaire tous les jours de 8h00 à 13h30, un autobus est mis à leur disposition pour les amener au centre et les ramener chez eux. Des éducateurs sont engagés dans ce centre, ainsi que des jeunes bénévoles, un orthophoniste…