St Vincent - Abbassieh

Maison Saint Vincent, 1, Rue El Sergani
Midane el Gueich – Abbassieh
Le Caire CP. 11381
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En 1901, les Filles de la Charité ont été convoquées par le consul de France pour prendre la direction de l’hôpital français. Elles fondent donc la maison de la « Miséricorde ». Voyant la rapidité avec laquelle l’hôpital évolue, à l’image de l’hôpital d’Alexandrie, la sœur servante pense qu’il est temps d’envisager la fondation d’une école pour les filles. En 1903, elle décide de fonder l’école St Vincent de Paul et confie le projet de l’éducation à une de ses compagnes.

En 1905, la maison de la « Miséricorde » devient autonome. Les Filles de la Charité offrent un repas chaud et gratuit aux enfants. En 1907, elles apprennent qu’un ancien palais immense « Chérif Pacha », situé en plein centre de la ville, est à louer. C’est là où « Bonaparte » faisait son séjour en Egypte. Il est vrai que le palais était délabré, mais le prix de la location était abordable. Il ne fallait pas laisser passer une telle occasion.

La première guerre mondiale n’ayant pas affecté les œuvres du Caire, la « Miséricorde » a magnifiquement prospéré et l’école a pu accueillir 1200 élèves.

En 1928, les économies réalisées depuis plusieurs années ont permis d’acquérir un terrain spacieux à un prix avantageux mais hors du centre-ville, en attendant de pouvoir réunir les fonds nécessaires pour la construction. Mais, en juin, une partie du palais fut ruinée. Les Filles de la Charité commencèrent alors aussitôt la construction. La « Miséricorde » prendra alors un nouvel élan. A côté de l’école St Vincent de Paul, il y a eu le développement de plusieurs activités auprès des pauvres : école gratuite, dispensaire, visite des pauvres, soins des lépreux, formation spirituelle et culturelle des jeunes des mouvements parascolaires.

Entre 2008 et 2010, grâce aux contributions des bienfaiteurs, les Filles de la Charité ont pu construire un étage dans le bâtiment de l’école et acheter l’équipement nécessaire pour les nouvelles classes secondaires. En réalité, elles ont toujours incité les filles à s’inscrire dans le collège St Vincent en leur assurant le transport pour garantir leur envoi quotidien à l’école. La lutte a consisté à assurer la qualité d’éducation aux enfants pauvres et particulièrement aux filles des chiffonniers de « Mokattam » par respect à leur droit à l’éducation de base malgré les défis socioéconomiques.

En 2011, il y a eu plusieurs études de faisabilité des projets de rénovation de la communauté, du centre d’accueil des enfants pauvres, du théâtre, du centre d’accueil des groupes, etc. Pour cela, les Filles de la Charité convoquent incessamment la Providence pour que tous ces projets soient réalisés au temps favorable afin d’éviter les différents risques dans les anciens locaux.