Saintes et Bienheureuses


Catherine Labouré
1806 – 1876

Catherine est née dans une famille paysanne le 2 mai 1806 en Bourgogne, et est baptisée le lendemain de sa naissance. Elle perd sa mère à neuf ans et se réfugie alors dans l’amour de la Vierge Marie qu’elle choisit pour maman.
En 1828, Catherine côtoie les Filles de la Charité qui desservent l'hospice de Moutiers-Saint-Jean et pense à entrer dans cette communauté à 22 ans tout comme sa sœur aînée. Cependant, son père lui refuse catégoriquement sa vocation et l’envoie à Paris chez son frère. Mais il finit par consentir, et Catherine commence son Séminaire le 21 avril 1830.

A sa sortie du Séminaire, Catherine est envoyée à Enghien où elle passera toute sa vie au service des personnes âgées.
Sainte Catherine meurt en 1876, et est déposée dans un caveau de la maison de Reuilly, où elle a passé 46 années de sa vie dans l’humilité et au service des personnes âgées. En 1933, son corps est transporté à la Maison Mère, et repose dans une châsse au pied de la Vierge dans la chapelle de la rue du Bac. L'habit dont elle est revêtue est celui qu'ont porté les Filles de la Charité jusqu'en 1964.

Au delà des apparitions qu'elle eut, la sainteté de Catherine vient de la manière dont elle vit le Christ dans le quotidien, surtout dans les pauvres, selon l'Evangile (Mt 25):

« J'avais faim et vous m'avez donné à manger...
J'étais en prison et vous m'avez visité... J'étais malade et vous m'avez visité... Ce que vous avez fait aux plus petits d'entre les miens, c'est à moi même que vous l'avez fait. »

Sainte Catherine était vraiment, comme l'a déclaré Pie XII lors de sa canonisation: "La Sainte du devoir d'état et du silence !"

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Rosalie Rendu
1786 - 1856

Jeanne Marie Rendu (Sœur Rosalie), est née le 9 septembre 1786 à Confort.
La Vénérable Sœur Rosalie a été le centre d'un mouvement de charité qui a caractérisé Paris et la France dans la première moitié du XIXème siècle, alors que l'assistance publique n'existait pas. Le 25 mai 1802, Sœur Rosalie est entrée au Séminaire (noviciat) à la Maison Mère des Filles de la Charité à Paris.

A la sortie du Séminaire qu’elle avait commencée le 25 mai 1802 à la Maison Mère à Paris, Sœur Rosalie est envoyée au misérable quartier de Mouffetard, où elle se met à servir les Pauvres pendant 53 ans, en tant qu’infirmière, juge de paix, catéchiste pour les enfants de la rue…elle s’interposa même, au risque de sa propre vie, devant les révolutionnaires, disant : « Ici, on ne tue pas ».
La situation en France au XVIIème siècle est horrible : les pauvres meurent de faim, ils sont exploités et mal logés. Sœur Rosalie, dès son arrivée à St Médard à Paris, se met à les soigner, les nourrir, les apaiser et les consoler.

A ce moment là, suite à la Révolution de 1830, l’effervescence des esprits était grande: inquiétude, soif d'un monde plus juste, désir d'un changement de société, engagement des catholiques. Dans ce contexte, un petit groupe de jeunes prospères à la Sorbonne se réunissait dans une sorte de cercle d’études appelé «Conférence d'histoire». Suite à une interpellation sur les actions « catholiques » de ce groupe, il se fut décidé de fonder une « Conférence de Charité ». Sœur Rosalie leur enseigna alors à voir le Seigneur dans les pauvres, en les visitant, les respectant et les considérants comme des frères.

En 1852, Napoléon III lui fait remettre la Croix de la Légion d’honneur, hommage du gouvernement pour toute l’œuvre accomplie dans ce quartier si misérable de la capitale.

Enfin, Sœur Rosalie Rendu est Béatifiée le 9 novembre 2003 à Rome. Son secret : « Si l’amour est un feu, le zèle en est la flamme ». Sur la tombe de Sœur Rosalie, dans le cimetière de Montparnasse, il y a toujours des fleurs déposées par des gens reconnaissants, et une épitaphe mentionne : "à la bonne Mère Rosalie, ses amis reconnaissants, les pauvres et les riches".

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Élisabeth Anne Bailey Seton
1774 – 1821

Première sainte des États Unis canonisée par l'Église catholique, Élisabeth Anne est née le 28 août 1774 à New York dans une famille d’épiscopaliens dévoués. Élisabeth Anne Bailey Seton, fonda la Communauté des Sœurs Américaines de la Charité de saint Joseph. Elle fut une pionnière de l'éducation catholique, et ouvrit la voie aux écoles catholiques paroissiales aux États Unis.

Le 25 janvier 1794, Élisabeth Anne se marie avec William Magee Seton, fils d'une riche famille d'armateurs, et lui donna trois filles et deux garçons. Malheureusement, William tombe très vite malade et meurt laissant Élisabeth veuve à 29 ans avec cinq enfants.

Une petite période plus tard, Élisabeth décide de se convertir au catholicisme; le 14 mars 1805, elle est reçue à l'Église de saint Pierre à Barclay Street ; le 25 mars 1805, elle fait sa première communion. Cette décision coûte beaucoup à Élisabeth en l’éloignant de sa famille et de ses amies, surtout après la faillite de son entreprise d’armateurs, ce qui la laissa sans un sou pour soigner ses enfants.

En juin 1808, Élisabeth et ses enfants partent pour Maryland pour fonder une école pour les filles. D’autres femmes se rassemblent autour d’elle pour se consacrer à l'instruction des petits enfants pauvres, commençant ainsi la Communauté des Sœurs de la Charité.

Le 17 janvier 1812, Élisabeth reçoit la confirmation officielle des Règles et des Constitutions des Sœurs de la Charité aux États Unis. Le 19 juillet 1813, les Sœurs de la Charité émettent leurs premiers vœux.

Sœur Élisabeth Anne, reconnue sainte en raison de sa recherche de la volonté de Dieu dans sa vie, meurt le 4 janvier 1821 âgée de 46 ans. Elle est béatifiée le 17 mars 1963 par le Pape Jean XXIII et canonisée le 14 septembre 1975 par le Pape Paul VI.

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Jeanne Antide Thouret
1765 – 1826

Née 17 novembre 1765 à Sancey-le-Long, France, Jeanne Antide Thouret entre à 22 ans dans la Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.

Pendant la Révolution Française, toutes les Filles de la Charité de France ont été dispersées, en retournant chez elles, Jeanne essaie de se joindre à d'autres groupes religieux mais aucun d'eux ne comble ses aspirations.

Le 11 avril 1799 elle commence une petite école et une cantine pour les pauvres à Besançon. La communauté se développe et fonde plusieurs maisons en France.

En 1810, le roi de Naples les demande. Alors elle part pour cette ville avec quelques Sœurs pour commencer les fondations en Italie. Elle meurt le 24 août 1826 à Naples.

Jeanne Antide Thouret a été béatifiée par le Pape Pie XI le 23 mai 1926 et canonisée le 14 janvier 1934.

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Martha Wiecka
1874 - 1904

Sœur Marta Wiecka est née le 12 janvier 1874 à Nowy Wiec, en Pologne, dans une famille nombreuse profondément chrétienne. Elle fut baptisée, le 18 janvier 1874, dans l'église paroissiale et reçut le nom de Marta Anna. A quinze ans, elle se sentait appelée par Dieu. Elle écrivit au Père Dabrowski, son directeur spirituel, puis aux Filles de la Charité de Chelmno, pour demander son admission dans la Compagnie.

En 1892, Marta fut admise à Cracovie pour se préparer à devenir Filles de la Charité. En 1893, elle arriva à l'hôpital de Lvov. Le 15 août 1897, elle prononça ses vœux.

En 1899, sœur Marta fut placée à l’hôpital Bochnia où elle eut une période de souffrance morale. En 1901, elle vécut l’épreuve de la mort de son frère Franciszeck. Elle confia à un diacre qu’elle avait vu la Croix rayonnante dont le Christ lui avait dit « Ma fille Porte patiemment toutes les souffrances et croix, bientôt je t'appellerai chez Moi. Ton frère Francis; est sauvé ».

En 1902, sœur Marta arriva à l'Hôpital de Sniatyn pour servir les malades. Tissée d'actes d'amour, la vie de sœur Marta s'acheva dans un acte d'amour. Sa charité sans limites la conduisit à remplacer -bien que consciente du danger qu'elle encourait- un jeune employé, père de famille, chargé de désinfecter la chambre d'une malade atteinte du typhus. Le lendemain, les premiers symptômes de la maladie apparaissaient chez elle. Tous les efforts furent déployés pour la sauver. Durant la dernière semaine de sa vie à l'hôpital, les croyants des différentes confessions demandèrent Dieu sa guérison.

Le 30 mai 1904, après avoir communié, elle se plongea dans une prière profonde, comme si elle était en extase, et elle s'éteignit dans la paix.

Sœur Marta Wiecka fut béatifiée, le 24 mai 2008, à Lvov, Ukraine.

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Marguerite Rutan
1874 - 1904

Le 23 avril 1736, Marguerite Rutan est née à Metz dans une famille modeste de 15 enfants (4 garçons et 11 filles). Baptisée le même jour, elle est admise au sacrement de la Confirmation le 9 aout 1743. Son père est intelligent et travailleur : d'abord ouvrier manuel, puis tailleur de pierre, il devient maître-maçon, ensuite architecte, entrepreneur. Ayant remarqué chez Marguerite ses grandes aptitudes, il se charge lui-même de son éducation et l'initie aux règles de son art.

A 18 ans, sa vie chrétienne est marquée par le désir d'appartenir à Dieu. Elle écrit sa demande pour entrer chez les Filles de la Charité. Après un délai de trois ans, elle peut enfin réaliser son projet : elle entre au postulat dans la Communauté de l'Hôpital Saint-Nicolas à Metz.

Le 23 avril 1757, à 21 ans, Marguerite Rutan commence son temps de formation à la Maison Mère des Filles de la Charité à Paris. Après 5 mois de formation, Marguerite est appelée à servir les malades dans le sud de la France, à l'hôpital de Pau. En plus du soin des malades, on lui confie la direction de la Manufacture de laine des enfants-trouvés. Faisant preuve de qualités administratives et d'un réel bon sens, elle contribue même au redressement de la situation financière de l'hôpital.

Dix ans plus tard, Marguerite est envoyée successivement dans différents hôpitaux : Brest, Fontainebleau, Blangy-sur-Bresle, où elle vit pleinement son engagement au service de ceux qui souffrent. En août 1779, Marguerite est envoyée à Dax. A 43 ans, elle est nommée supérieure de la communauté à qui est confié le nouvel hôpital Saint-Eutrope.

Le 18 août 1792, un décret abolit toutes les Congrégations religieuses et également la Compagnie des Filles de la Charité. Cet événement incite Marguerite et ses sœurs à rechercher lucidement le meilleur choix à faire : elles décident d'un commun accord de rester sur place, à l'hôpital. Donc, pour continuer à se dévouer légalement, elles se constituent en une sorte d'association laïque et remplacent leur cornette par un simple fichu couvrant les cheveux puisque les costumes religieux sont interdits.

Le 3 octobre 1793, une nouvelle loi astreint toutes les filles des ex-congrégations employées au service des pauvres et à l'instruction, à prêter le serment de «Liberté et Egalité» sous peine de révocation. Marguerite se refuse énergiquement à prêter ce serment à la Nation, et ne veut pas pactiser avec la haine contre la foi catholique.

Le 15 janvier 1794, Marguerite comparait devant un tribunal de circonstance. On la déclarait «contre-révolutionnaire» pour avoir tenté de corrompre l'esprit républicain d’un soldat et on l'accusait «d'incivisme» parce qu'elle refusait de prêter le serment constitutionnel, auquel elle était tenue depuis le 3 octobre 1793 en tant que religieuse. Le 9 avril 1794, le mercredi de la Semaine Sainte, à 58 ans, Marguerite comparait devant les juges du Tribunal révolutionnaire pour être condamnée à mort avec exécution immédiate.

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Lindalva Justa de Oliveira
1953 - 1993

Lindalva Justa de Oliveira est née le 20 octobre 1953 à Sitio Maihada de Areira, au Brésil. A partir de 1971, à Natal, elle aida à élever ses trois neveux. Après sa formation, elle trouva un emploi. Dès sa jeunesse, elle était habitée par ces paroles du Seigneur Jésus : « Gardez-vous de pratiquer vos bonnes œuvres devant les hommes pour être vus par eux, car vous n’aurez pas de récompense de votre Père qui est aux cieux. Quand tu donneras l’aumône, ne joue pas de la trompette comme font les hypocrites dans les synagogues et sur toutes les routes pour recevoir l’éloge des hommes. En vérité, je vous le dis, ils ont déjà reçu leur récompense (Mt 6,1-2) ».

Après le décès de son père elle intensifia ses visites chez les Filles de la Charité de Juvino Barreto, où il y a un service des personnes âgées et l’école Don Marcolino Dantas-Natal-RN.

Comme Fille de la Charité, elle servit les pauvres et les personnes âgées à la maison de Repos. Elle fut éminemment exemplaire dans son travail, dans son engagement à favoriser l'esprit de communion à l’égard de tous, surtout des sœurs.

Son service charitable ne cessa de se développer jusqu'au jour où elle défendit sa virginité jusqu'à la mort. Couronnée de la grâce du martyre, elle mourut martyre, le 9 avril 1993. Son décès fut celui du juste et de l’innocent, comme celui du Christ, alors qu’elle se préparait à servir, comme Celui qui avait dit : « Je ne suis pas venu pour être servi, mais pour servir et donner ma vie en rançon pour la multitude (Mt 20,28) ».

Elle fut béatifiée le 2 décembre 2007 à Salvador-Bahia au Brésil.

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Joséphine Nicoli
1863 - 1924

Joséphine Nicoli est née à Casatisma (diocèse de Tortona), en Italie, le 18 novembre 1863. En 1883, elle entre chez les Filles de la Charité. Pendant presque toute sa vie, elle s'applique à l’œuvre d'éducation des enfants, en Sardaigne: d'abord à Cagliari, ensuite à Sassari.

Elle lance de nombreuses initiatives pour favoriser l'épanouissement chrétien des jeunes et elle s'engage dans l'activité en faveur des pauvres. Elle fut un modèle, par sa gaité d'âme, sa prudence et sa justice. Elle meurt et rejoint le Christ son Epoux le 31 décembre 1924. Elle a été béatifiée le 3 février 2008 à Cagliari.

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Marie Anne Vaillot et Odile Baumgarten
1734 - 1750

En 1793-1794, en pleine Révolution, la terreur faisait rage dans toute la France; elle était particulièrement virulente dans les régions de l'Ouest ou les paysans avaient pris les armes pour défendre leur foi. Plus de 200 prêtres et religieux moururent en prison pour avoir refusé de prêter le serment à la Constitution civile du Clergé qui séparait l'Eglise de France de celle de Rome. Parmi ces martyrs, deux Filles de la Charlie de l'hôpital Saint Jean d'Angers, furent fusillées le 1er février 1794.

Sœur Marie Anne Vaillot, née a Fontainebleau le 13 mai 1734 est entrée chez les Filles de la Charité le 25 septembre 1761. Elle avait à l'hôpital d'Angers la charge de l’économat.

Sœur Odile Baumgarten, née a Gondrexange en Lorraine le 15 novembre 1750 est entrée chez les Filles de la Charité le 4 août 1775. A l'hôpital d'Angers, elle était responsable de la pharmacie.

A cause de leur influence spirituelle et morale dans la Communauté, ces deux Sœurs furent choisies comme premières victimes.

Sœur Marie Anne et Sœur Odile ont été béatifiées par Jean Paul II avec 97 autres martyrs d'Angers le 19 février 1984.

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Saints et Bienheureux


François Régis Clet
1748 - 1820

Né le 19 août 1748 à Grenoble, François Régis Clet suit ses études au collège des Jésuites. Attiré pas la Congrégation de la Mission, François entre au Séminaire le 6 mars 1769, et est ordonné prêtre le 27 mars 1773.

Suite à sa réussite à son premier apostolat en tant que professeur de morale au Séminaire d’Annecy, il est nommé supérieur. Plus tard en 1778, il devient Supérieur du Séminaire Interne de la Congrégation de la Mission à la Maison Mère à Paris.

Durant la Révolution française, la Maison-Mère passe par une situation pénible. Malgré cela, le Supérieur Général continue d’envoyer des missionnaires en Chine. En avril 1791, François part avec deux compagnons à Macao et y arrivent six mois plus tard. François se donne à la Mission de Chine pendant trente ans. Mais la situation est dangereuse et les Missionnaires doivent éviter d’être reconnus. Mais François est arrêté à Jinjiagang et emprisonné à Nanyang. Après beaucoup de souffrances, il est condamné par l'Empereur à mourir par étranglement, accusé d’être entré en Chine en secret, d’avoir prêché sa doctrine et d’avoir trompé beaucoup de gens. Il est étranglé le 18 février 1820 sur une croix près d’Outchangfou.

Béatifié le 27 mars 1900, François Régis Clet est canonisé le 1er octobre 2000 avec 119 autres martyrs chinois.

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Antoine Frédéric Ozanam
1813 - 1853

Né à Milan le 23 avril 1813 dans une famille catholique, Antoine Frédéric Ozanam fait ses études secondaires à Lyon, et universitaires à Paris. Ayant connu des problèmes d'ordre spirituel durant son adolescence, Frédéric promet à Dieu de passer ses jours au service de la vérité qui lui a donné la paix. Il décide alors avec ses amis d’avoir des réunions consacrées à la charité afin d'affirmer par des œuvres la vitalité de leur Foi.

Plus tard, en 1833, il fonde à Paris avec sept amis la Société de saint Vincent de Paul qui est aujourd’hui répandue sur tous les continents.

Fils, mari, père et ami, Frédéric a une profonde sensibilité. Il est un témoin privilégié de la charité pendant toute sa vie familiale, professionnelle et civique.

Il est professeur titulaire de droit commercial, à la Faculté de Lyon, et plus tard professeur de Littérature Étrangère à la Sorbonne. Mais pour des raisons de santé, il abandonne sa profession et dédie ses forces à la recherche scientifique et à la Société de saint Vincent de Paul.

Frédéric meurt à 40 ans à Marseille le 8 septembre 1853 dans un esprit de totale donation à Dieu. Il est béatifié par le Pape Jean Paul II à Paris le 22 août 1997, pendant les Journées Mondiales de la Jeunesse.

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Justin de Jacobis
1800 - 1860

Justin de Jacobis est né à saint Fêle le 9 octobre 1800 dans une famille à grandes ressources humaines et chrétiennes.

Il entre en 1818 dans la Congrégation de la Mission. Six ans plus tard, il reçoit le sacrement de l’Ordre à Brindisi. Durant ses premières années de sacerdoce, il se donne complètement à l’animation d’exercices spirituels et dans l’aide aux groupes au service des pauvres. Il n’accepte les responsabilités dans la Congrégation que par obéissance.

Et durant l’épidémie de choléra à Naples, il travaille d'une manière incessante pour soulager les malades, au point de mettre en danger sa propre vie.
En 1839, Justin, supérieur à la Maison Dei Vergini reçoit la charge de la mission d'Abyssinie. Il y est envoyé le 24 mai 1839.

Pour accomplir sa mission d’évangélisation du peuple d’Abyssinie, et de la formation des prêtres qui ont édifié l'église Catholique locale, Justin suit pendant ses 20 ans de service dans cette région les pas de la Providence avec les mêmes convictions que celles de son fondateur Saint Vincent. Il fait preuve d’une grande ouverture à la culture et aux traditions du pays, ce qui n’était pas habituel à cette époque. Il est un merveilleux précurseur de l’inculturation et du dialogue œcuménique entre catholiques et coptes.

Justin de Jacobis meurt, après beaucoup de souffrances et de persécutions, dans la vallée d'Algide le 31 Juillet 1860. Il est béatifié le 25 juin 1939, et canonisé le 26 d'octobre de 1975.

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Jean Gabriel Perboyre
1802 - 1840

Jean Gabriel Perboyre est né le 5 janvier 1802 à Puech de Montgesty dans une famille catholique qui vit du travail de la ferme.

En 1816, Louis, le petit frère de Jean Gabriel, est envoyé au Séminaire de Montauban où son oncle est prêtre, et Jean Gabriel l'accompagne pendant les mois de l'hiver. Mais une fois rentré chez lui, ses professeurs le regrettent vu ses qualités pour l’étude.

Plus tard, après avoir eu le consentement de son père, Jean Gabriel entre dans la Congrégation de la Mission à Montauban le 15 décembre 1818. Il est ordonné prêtre le 23 septembre 1826 par Monseigneur Louis Dubourg, évêque de Montauban à la chapelle de la rue du Bac, Paris.

Après un séjour à Saint-Flour comme professeur de théologie et directeur d'école, Jean Gabriel est envoyé en mission en Chine le 29 août 1885. Malgré les dangers et les persécutions, il assure plusieurs activités apostoliques à Ho-Nan. Mais il est malheureusement trahi et emprisonné en septembre 1839. Puis le 11 septembre 1840, à Out-chang-fou, après une longue et terrible torture, il est lié à une croix et étranglé avec une corde. Jean Gabriel est béatifié le 10 novembre 1889, et canonisé par Jean Paul II le 2 juin 1996.

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